Vendredi 14 janvier
Ce matin, le groupe de 36 touristes français a repris le bus pour un court séjour à Québec. Avant de partir, Alain nous a fait un petit discours assez sympa ; il n’y était pas obligé mais ça fait chaud au cœur de constater que nous ne sommes pas que de simples clients. Notamment, il nous a remerciés au nom des chiens car nous leur avons permis de travailler. Depuis plusieurs mois, ils étaient enchaînés et ça leur a fait du bien de se dégourdir les pattes. Il nous a dit aussi qu’il avait apprécié ce groupe de « maudits Français » qui avaient bon esprit.
Paysage de neiuge (on the road) sur la route de Québec.
Voilà une belle cabane au Canada ; j'y vivrais bien volontiers.
Ici, c'est chez le "dépanneur" ; non pas un garagiste mais un magasin dans lequel on trouve de tout.
Devant les maisons, les voitures trouvent un abri l'hiver. Certaines se démarrent depuis la maison et chauffent le temps qu'on se prépare.
Les maisons sont très jolies et construites en bois.
La débâcle.
Deux superbes (trucks) camions américains. Un Volvo et un Freightliner. C'est l'Amérique !
Un affluent du saint-Laurent.
Un gros navire sur le Saint Laurent ; il se fraie un passage entre les blocs de glace.
L'entrée dans Québec avec ses belles demeures.
Entrée de l'hôtel
Vers 11 h 00, chacun arrive dans son hôtel, non sans avoir convenu d’une heure et d’un lieu de rendez-vous car on ne voulait pas se quitter ainsi… Je descends à l’hôtel « Grande Allée » dans la rue du même nom. Je découvre une chambre très confortable ; les prestations auront toutes été de qualité au cours de ce séjour ! Je pose ma valise et pars retrouver le groupe pour aller déjeuner.
Avant le repas, Patrice et Christine qui sont déjà venus au Québec nous servent de guide pour découvrir la vieille ville. Bien sûr, on commence par le château de Frontenac puis le Saint-Laurent.
Le château de Frontenac devenu hôtel de prestige.
L'entrée de l'hôtel.
Le Saint-Laurent avec le "traversier" qui relie Québec à Levis. La largeur deu fleuve est plus importante qu'il n'y paraît sur la photo...
Au loin le Saint-Laurent est vraiment large.
Après le repas, je pars « magasiner ». La température est largement au-dessous de zéro, le vent souffle mais comme je vais d’un magasin à l’autre, je n’ai pas froid. Les commerçants sont très accueillants et ils prennent le temps de demander d’où je viens, ce que je fais à Québec, etc.
Profitant de mes dernières heures à Québec, j’entre dans un bistrot pour prendre un café. La serveuse me propose un café et là j’ai l’impression d’être dans une série américaine en la voyant approcher avec la cafetière. Elle me dit que j’ai un accent et moi je lui dis qu’elle n’a pas trop l’accent québécois ; c’est normal, elle est bretonne !
17 h 30, la nuit tombe. Je rentre à l’hôtel car je commence à en avoir plein les jambes et je vais me reposer et ranger mes achats dans ma valise.
19 h 00, je retrouve une partie des membres du groupe afin que nous allions manger ensemble ce soir. Nous descendons tranquillement la rue tout en lisant les cartes de menu. Devant un restaurant, une jeune femme nous invite à entrer. Dans la salle, le maître d’hôtel (de Perpignan) nous tend la carte. Sur la première page, je suis attiré par le nom du cuisinier qui se nomme Hervé Toussaint et qui nous propose de découvrir la cuisine de son terroir : la Lorraine. Je demande au serveur de dire au cuistot que son « cousin » est dans la salle ; ensuite j’apprends qu’il est de Cornimont et travaille au Québec depuis 32 ans… Le monde est petit !
L'entrée du restaurant.
Le repas fut excellent : comme souvent, nous avons droit à un petit bol de soupe suivi d’un plat de gibier composé de morceaux de caille, de cerf et de caribou ; le dessert quant à lui était délicieux.
Samedi 15 janvier
Ce matin, je me lève de bonne heure afin de profiter de ma dernière journée.
« Je veux encore vivre le Québec à plein temps... »
A 8 h 30, je suis dans les rues ; il fait moins 16°C mais je ne ressens pas le froid. Je passe près de l’hôtel du parlement. Celui-ci est inspiré du Louvre et 24 statues de bronze ornent sa façade. Elles représentent les 24 personnages qui ont marqué l’histoire du Québec. Sur la façade est gravée la devise du Québec, créée en 1883 et devenue officielle en 1939 : " Je me souviens ". C’est sûr que je vais la faire mienne et ne pas oublier ce séjour québécois ! au-dessus du bâtiment flotte le drapeau « fleurdelisé ». Devant l’entrée principale, on trouve une sculpture intitulée « La halte dans la forêt » représentant une famille amérindienne du peuple des Abénaquis